Paroleset traduction de la chanson «These Boots Are Made For Walking» par Nancy Sinatra You keep saying you've got something for me. Something you call love but confess. And now someone else is getting all your best. Well, these boots are made for walking, and that's just what they'll do. One Verse#2: E E you keep lying, when you oughta be truthin' E E And you keep losin' when you oughta not bet A A You keep samin' when you oughta be a-changin' E E Now what's right is right, but you ain't been right yet Chorus: G - E - These boots are made for walking G - E - And that's just what they'll do G - Ex One of these days these boots are Paroles You keep saying You got something for me something' you call love But confess You've been messin' Where you shouldn't have been messin' And now someone else Is getting all your best These boots are made for walking And that's just what they'll do And one of these days these boots Are gonna walk all over you You keep lying' When you Vay Tiền Nhanh Chỉ Cáș§n Cmnd Nợ Xáș„u. Accueil Les Expositions dans les centres d'art These boots are made for walking - Elsa Sahal Centre d'art La Chapelle Jeanne d'Arc Originellement associĂ© Ă  la bouffonnerie, Arlequin s’est mĂ©tamorphosĂ© en archĂ©type de hĂ©ros romantique dans la peinture moderne. Chez CĂ©zanne en 1890, il se tient debout, droit dans ses bottes et le regard fuyant. Picasso, lui, le reprĂ©sente Ă  plusieurs reprises esseulĂ© Ă  une table de cafĂ©. Reconnaissable Ă  son costume couvert de losanges colorĂ©s, ce personnage iconique de la commedia dell’arte incarne le double de l’artiste et reflĂšte sa condition solitaire et mĂ©lancolique. L’artiste Elsa Sahal a reconnu dans cette figure l’expression d’une hĂ©gĂ©monie latente et toxique. Dominant l’inconscient collectif, Arlequin ne serait finalement que l’avatar du gĂ©nie masculin qui peuple les collections des musĂ©es et un idĂ©al discriminant pour tous ceux qui s’en Ă©loignent. Dans cette perspective, Elsa Sahal poursuit Ă  la chapelle Jeanne d’Arc un travail de sculpture entamĂ© il y a plus de dix ans. Elle s’emploie Ă  malmener et ainsi dĂ©construire cet arlequin rigide en revisitant ses reprĂ©sentations. Elle fait de lui non plus un maĂźtre suprĂȘme, mais un gĂ©ant au pied d’argile, vulnĂ©rable et fatiguĂ©, mĂ©taphore d’une masculinitĂ© en crise. “These boots are made for walking / And that’s just what they’ll do / One of these days these boots are gonna walk all over you” [ Ces bottes sont faites pour marcher / Et c’est ce qu’elles vont faire / Un de ces jours, elles vont te piĂ©tiner de toutes parts »] ProphĂ©tie d’une vengeance fĂ©ministe teintĂ©e de fĂ©tichisme, ces paroles extraites d’une chanson de Nancy Sinatra donnent leur titre Ă  l’exposition. Pourtant, Elsa Sahal — femme, artiste, cĂ©ramiste un art longtemps considĂ©rĂ© comme mineur » par rapport Ă  la peinture — amorce moins une vorace vengeance qu’elle ne propose une mise au point avec humour. Elle a imaginĂ© un paysage sculptural sexualisĂ© et morbide deux arlequins incomplets soutiennent un cadavre tandis que leurs acolytes-gisants » s’allongent sur le sol et Ă©voquent la mue d’un serpent. Pour les concevoir, elle s’est inspirĂ© du tombeau de Philippe Pot 1428 – 1493, un monument funĂšbre reprĂ©sentant sa dĂ©pouille soutenue par huit pleurants. Avec ses arlequins dĂ©goulinants et grotesques, Elsa Sahal cĂ©lĂšbre les funĂ©railles d’une virilitĂ© toute-puissante et entĂ©rine la fin d’une Ăšre. Arlequin est mort. Vive Arlequin. Ce dernier s’est liquĂ©fiĂ©, fragmentĂ©, effondrĂ© sous la pression des impĂ©ratifs de virilitĂ© et ne survit dĂ©sormais qu’à travers le regard d’Elsa Sahal. Sur la grande sculpture, ses fesses s’exhibent, bombĂ©es comme des ballons de foot. Son sexe repose dans son pantalon moulant, ne s’érigeant plus la verticale montrant sa puissance. PosĂ©s Ă  l’horizontal sur des couvertures, les gisants sont allongĂ©s, tels des modĂšles. Avec cette exposition, Elsa Sahal explore l’émergence de nouvelles corporalitĂ©s queer. BordĂ©lique et mallĂ©able, le corps est en pleine mĂ©tamorphose et Ă©chappe ici Ă  la logique du genre il n’est plus prisonnier des carcans masculinistes mais traversĂ© par des dĂ©sirs incandescents. Julie Ackermann Les Expositions du moment La CriĂ©e Centre d'art contemporainDu 21 mai au 28 aoĂ»t 2022 Centre National d'Art Contemporain de la Villa ArsonDu 12 juin au 28 aoĂ»t 2022 3 bis f - Centre d'arts contemporains d’intĂ©rĂȘt nationalDu 21 mai au 28 aoĂ»t 2022 Le CarrĂ© - Centre d'art contemporain du Pays de ChĂąteau-GontierDu 21 mai au 28 aoĂ»t 2022 Centre National d'Art Contemporain de la Villa ArsonDu 15 mai au 28 aoĂ»t 2022 Centre National d'Art Contemporain de la Villa ArsonDu 15 mai au 28 aoĂ»t 2022 La Cuisine, centre d'art et de designDu 9 juillet au 31 aoĂ»t 2022 Centre de CrĂ©ation contemporaine Olivier DebrĂ© - CCC ODDu 25 mars au 4 septembre 2022 Du 15 avril au 4 septembre 2022 Les Oeuvres produites par les centres d'art Florian Sumi, Adrien CruellasCAC BrĂ©tigny, centre d'art contemporain d'intĂ©rĂȘt national Le 19 CRAC - Centre rĂ©gional d'art contemporain SĂ©bastien Cabour , Pauline DelwaulleVilla du Parc - Centre d'art contemporain BĂ©tonsalon - Centre d'art et de recherche Centre d’art le Lait / Laboratoire Artistique International du Tarn Centre d'art contemporain de la Ferme du Buisson CAC BrĂ©tigny, centre d'art contemporain d'intĂ©rĂȘt national Centre d’art le Lait / Laboratoire Artistique International du Tarn Lire aussi 1 Paroles de la chanson La Valse Des Adieux par La Grande Sophie Danser encore, ouvrir les stores A l'horizon, il y a monts et merveilles Tourner le dos, Ă  tous les idiots Nos idĂ©aux, rester sous les prĂ©aux La Valse Des Adieux Fou rires amoureux Fleurissent et s'envolent Des enspoirs clandestins Renaissent plus loin Nos envies d'Ă©coles La valse des dangers Toujours obligĂ©e De toucher le sol Celle qui suit son instinct Pour aller plus loin Et te retrouver, bientĂŽt... Danser danseurs, j'Ă©coute vos coeurs A pas feutrĂ©s, sur le chant des pianos Pas de limites, sur cette musique A toute vitesse, me voila dans un autre monde La Valse Des Adieux Fou rires amoureux Fleurissent et s'envolent Des enspoirs clandestins Renaissent plus loin Nos envies d'Ă©coles La valse des dangers Toujours obligĂ©e De toucher le sol Celle qui suit son instinct Pour aller plus loin Et te retrouver, bientĂŽt...

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